Ayelen Condori : Avant l’ETS, j’ai fait un BTS en gastronomie en Argentine, étant originaire de là-bas. Pendant trois ans, j’ai appris les bases et les techniques de la gastronomie et j’ai fini par obtenir mon BTS. Alors que j’étais jeune diplômée, j’ai travaillé pendant plusieurs années dans des restaurants et des hôtels. J’avais envie de voyager et la gastronomie a été une bonne porte d’entrée. En 2018, je viens en France pour la première fois pour travailler dans un hôtel. Je déménage ensuite en Allemagne et il y a un an, je suis revenue en France, mais pour reprendre mes études dans un domaine bien différent : la comptabilité/gestion.
Oscar Forestier : Depuis que je suis tout petit je suis intéressé par les chiffres. Lorsque j’avais cours de comptabilité/gestion au lycée, je trouvais ça super intéressant et par la suite, j’ai eu envie d’expérimenter cette branche. C’est après l’obtention de mon baccalauréat STMG que j’ai cherché un BTS comptabilité/gestion mais il n’y avait plus de place, j’ai donc été réorienté vers un BTS assistant/gestion. Au bout de quelques mois, j’ai arrêté ce BTS, qui n’était pas du tout fait pour moi ! Je me suis retrouvé sans formation pendant trois ans et j’ai attendu l’année 2019 pour reprendre mes études.
A.C : J’ai toujours été passionnée par la comptabilité/gestion, le fait de mettre en ordre les choses, de suivre les mouvements de l’entreprise. L’ETS est une école accessible, en plein centre de Paris. Je venais d’arriver en France, je ne connaissais personne. Je cherchais une école de petite taille avec des matières qui me correspondaient et l’ETS cochait toutes les cases. Et puis l’alternance me semblait parfait pour apprendre. En première année de BTS je n’ai pas pu faire l’alternance mais en deuxième année j’ai foncé et j’ai intégré l’entreprise Ba&sh.
O.F : Comme je suis resté trois ans sans école cela a été difficile de trouver une formation. En septembre 2018, je commence à chercher une école et mon ami d’enfance me parle de l’ETS et de sa rentrée décalée du mois de février. C’était parfait pour moi. Grâce à lui, j’ai pu découvrir l’ETS. L’alternance et les matières qui y étaient proposées me correspondaient. C’était un bon moyen de me remettre dans les études. Je ne me voyais pas reprendre les cours 5 jours sur 5. L’autre avantage c’est que c’était à deux pas de chez moi. Le choix a vite été fait, c’était l’ETS et rien d’autre !
A.C : Ma première année a été particulière. Tout était nouveau et en plus il y avait la crise sanitaire. Je ne connaissais personne en France et ça n’a pas été facile de suivre les cours à distance mais avec la motivation, j’ai réussi à rester concentrée sur les cours. Cette année heureusement ça va mieux, on est revenu en présentiel. Dans notre classe on est plus nombreux, on échange ensemble et ça fait du bien.
O.F : Les cours se passent bien. L’ETS a mis en place des matières spécialisées, ce qui permet de bien acquérir les connaissances et de se concentrer sur chacune d’elles. Je suis intéressé par tous les cours que propose la filière comptabilité/gestion mais ma favorite reste la finance, je me projette bien dans ce secteur. Ce qui me plaît également c’est l’accompagnement des intervenants. Ils sont présents pour nous et nous pousse à persévérer.
A.C : C’est un peu compliqué pour tout le monde, le rythme de vie a complètement changé. Il y a eu des moments difficiles mais il fallait faire avec. Cette crise m’a permise de réfléchir, de me poser les bonnes questions. Qu’est-ce que je veux vraiment ? Comment je veux vivre ? Dès le premier jour en alternance, l’entreprise m’a donné un ordinateur, les accès à la plateforme, elle s’est vraiment bien adaptée à la situation et a tout mis en œuvre pour que je sois bien. J’ai appris à être plus autonome, c’est le côté positif. Le négatif ? Tout a été bouleversé. Moi qui voulais rentrer en Argentine pour voir ma famille je n’ai pas pu et cela a été difficile. Il fallait tenir le coup. Je suis fière de moi aujourd’hui car j’ai réussi à trouver mon rythme et à surpasser les difficultés. Il faut continuer à faire attention bien sûr mais il faut profiter de la vie !
O.F : La crise sanitaire est compliquée surtout quand tous les cours étaient à distance. Ça demandait beaucoup de concentration et lorsqu’on est chez soi ce n’est pas évident de rester concentré mais personnellement je l’ai plutôt bien vécu. Je n’avais pas de télétravail avec le cabinet, je continuais à me déplacer donc ça allait. Une chance aussi car nous étions une petite classe, ça ressemblait à un cours particulier. Je me suis rendu compte que si on lâchait, ne serait-ce qu’un petit peu, on prenait vite du retard. Ce qui m’a fait tenir je pense c’est le fait que j’ai galéré pendant plusieurs années pour trouver ma voie. Je me suis dit qu’il était tant que je m’y mette !
A.C : Comme premier conseil, je dirais qu’il faut travailler, travailler, travailler ! Décider de choisir une carrière c’est déjà courageux et positif mais il faut que le travail suive, car les diplômes ne viennent pas tout seul. Il me semble essentiel aussi d’être patient et impliqué. Mais je suis convaincu qu’avec le travail et la motivation, on peut tout réussir.
O.F : Si vous êtes un futur apprenant de l’ETS, je vous conseille de rester motivé tout au long de votre cursus. La ponctualité, l’assiduité et surtout l’écoute sont des qualités indispensables pour suivre à bien cette formation. Mais si la formation vous plaît, tout ira bien.