A Nice, les étudiants avaient déjà cours à distance une semaine sur deux, alors passer à 100 % en distanciel n’a pas été trop compliqué. Les outils étaient déjà connus et maîtrisés des intervenants et des apprenants, mais le plus grand changement à remarquer réside dans le déroulement des cours. Certains intervenants permettent aux étudiants de prendre plus de pauses pour leur permettre de faire des temps «hors écran» et optimiser leur concentration.Certains campus, comme Angoulême et Rennes, ont d’ailleurs créé des canaux spécifiques sur teams (hors canaux pour les cours) pour faciliter l’échange entre les étudiants et leurs intervenants. Un suivi régulier pour prendre la température auprès des étudiants et intervenants est en plus effectué par les directeurs et leurs équipes.
Consultant en gestion d’identité numérique, Denys Malengreau intervient à ECS Paris auprès des quatrièmes et cinquièmes années en communication numérique, dans le cadre des «Innovation Days ». En formation d’une journée, il stimule l’esprit critique de ses étudiants sur les enjeux éthiques et politiques des technologies numériques. Denys Malengreau veut leur faire comprendre les mécanismes qui captent l’attention en leur faisant analyser les modes de fonctionnement, puis proposer de nouvelles idées pour que les réseaux sociaux soient moins nocifs et addictifs. Pour cela, il utilise la méthode de diagnostic du design intentionnel. Pour lui, les outils pour fonctionner à distance sont des compléments et non des substituts au présentiel. En réponse à la fatigue et à la saturation dues au distanciel, cet intervenant belge met l’accent sur la pratique en diminuant la théorie, multiplie les pauses et n’impose pas de travail à faire à la maison. Il intervient aussi auprès des quatrièmes et cinquièmes années en communication numérique et politique à Bruxelles, Londres et Reims.
Les quatrièmes et cinquièmes années en communication globale et communication 365 étudient les marques et leur influence dans le cadre du cours « Creative brand content - culture et life style » avec Guillaume Le Goff. Ancien rédacteur en chef et fondateur du magazine Clark spécialisé dans la street culture et le digital, il accompagne désormais de nombreuses marques (telles qu’Apple, Adidas, Nokia...) dans leurs projets de brand content. Ainsi, il explique aux étudiants la différence entre le brand content et la publicité et leur enseigne l’histoire de la street culture. Pour s’adapter aux cours à distance, Guillaume Le Goff présente « encore plus de cas pratiques qu’à l’habitude», propose plus de travaux de groupe et leur donne des outils pour trouver de nouvelles idées créatives.
Les troisièmes et quatrièmes années de #Supdeweb Angoulême ont jusqu’à fin décembre pour suivre 10h de formation en e-learning sur le « growth hacking »*. Il s’agit d’une méthode qui consiste à activer la croissance d’une entreprises ans nécessiter trop d’investissements (en récupérant de la clientèle notamment) par le biais de techniques marketing. En complément, les étudiants sont amenés à explorer cette thématique lors de TD spécifiques encadrés par des intervenants.
*La plupart des cours d'e-learning sont accessibles à tous les étudiants en alternance. Une fois que vos parcours sont terminés, n’hésitez pas à demander à avoir accès à un cours de votre choix, dont vous trouverez la liste ici. Pour plus d’informations, envoyez un mail à e-learning@mediaschool.eu.
Clément Guillot, fondateur d’une société d’accompagnement de projets digitaux, est l’intervenant de référence sur le projet « fil rouge » qui devrait occuper les étudiants de troisième année, de la rentrée en septembre 2020 et jusqu’à fin mars 2021, si tout va bien. Il consiste en la création totale d’un tournoi multisports entre les campus MediaSchool. Pour se faire, il a donné plusieurs rendez-vous aux étudiants. Le 9 novembre sonnait le rendu de la première étape du projet : la charte graphique et présentation de l’avancée des projets des différentes équipes (réparties selon les différentes étapes de la création de l’événement : comité de pilotage, finances, organisation / logistique, environnement / écoresponsabilité, communication, sports). Le coach semble ravi des propositions faites par les étudiants et les sent investis. Ce projet est une bonne mise en pratique concrète de ce qui leur est appris tout au long de l’année, que ce soit en logistique, événementiel, communication ou budget. En plus des difficultés liées au planning, au budget ou encore à l’organisation, les étudiants font désormais face au reconfinement, mais heureusement de bons outils de collaboration existent pour les aider. La plus grande interrogation réside cependant dans les partenariats. Comment en nouer alors que personne n’a de visibilité sur le futur ?
Géographe de formation, Hélène Tesson est intervenante à PARIS SCHOOL OF TOURISM & COMMUNICATION auprès des premières, deuxièmes et troisièmes années pour leur apprendre à avoir un regard sur les civilisations et les événements. Chaque année, elle accompagne les troisièmes années à l’étranger pendant une semaine pour assister à de grands événements, étudier le choix de leur emplacement et rencontrer des professionnels de l’organisation. L’année dernière, ils se sont rendu au salon de l’aviation à Singapour. Pendant le confinement, Hélène Tesson organise les cours à distance de façon à faire réfléchir les étudiants sur les propos du cours. Elle les fait particulièrement travailler en groupe sur des études de cas concrets.