Recruter pendant le confinement

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les confinements n’ont pas que profité au secteur de la santé. Découvrez des exemples d’entreprises dans les domaines de la formation, du e-commerce et du numérique qui ont continué à recruter malgré la crise et des solutions pour augmenter ses forces de production sans recruter.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les confinements n’ont pas que profité au secteur de la santé. Découvrez des exemples d’entreprises dans les domaines de la formation, du e-commerce et du numérique qui ont continué à recruter malgré la crise et des solutions pour augmenter ses forces de production sans recruter.

Boom économique malgré la crise

Pendant le confinement, chacun a plus de temps pour soi et certains en ont profité pour se former, faisant ainsi augmenter l’activité économique des centres de formation.

L’organisme spécialisé dans la formation professionnelle à distance, Unow, a vu son activité se multiplier par trois pendant la pandémie. Ceci s’explique notamment par le fait que 90 % des centres de formation fonctionnent en présentiel, le confinement rendant leur activité impossible, Unow a gagné des parts de marché. En 2020, l’entreprise vise les 11 000 apprenants, contre 4 000 en 2019. Pour Superprof, un autre acteur du secteur de la formation mais cette fois non-professionnelle, l’activité s’est aussi fortement développée. « Les gens cherchent à apprendre des choses pour s’occuper, les élèves n’allant pas à l’école ont plus besoin de soutien scolaire et les professeurs sont à la recherche d’une activité complémentaire pour traverser cette période pendant laquelle leur activité est souvent réduite », explique Alexandra Pelerin, office manager chez Superprof. La marketplace qui met en relation des professeurs avec des élèves dans plus de 1 000 domaines proposait, avant le premier confinement, des cours à distance complémentant ceux en physique.

Dans un tout autre secteur, la marketplace de vêtements seconde main Vinted, a elle aussi, bénéficié de la crise, les boutiques de vêtements étant fermées, et a vu depuis fin novembre 2019 sa valorisation exploser et passer à 1 milliard d’euros.

Enfin, dans le secteur du conseil en systèmes et logiciels informatiques, l’activité de Venedim s’est soutenue mais n’ont continué à recruter des collaborateurs que pour des domaines spécialisés.


Recruter pour répondre à la demande

Face à ce boom économique, les entreprises ont continué à recruter et ont adapté leurs processus. Chez Venedim, qui vend des prestations de service dans le numérique, le nombre de collaborateurs recrutés est plus faible mais les plus spécialisés sont les plus recrutés. Alizé Marty, chargée de ressources humaines et de recrutement, explique qu’ils ont « plus de missions à proposer aux profils spécialisés tels que la santé, l’ingénierie ou les chefs de projet car ce sont les secteurs du moment mais moins pour les profils plus généraux car les entreprises préfèrent rencontrer le collaborateur avant de le recruter et là ça n’est pas possible. » De son côté, Vinted estime terminer l’année 2020 en ayant doublé son nombre de collaborateurs mais n’a pas modifié son processus. « La seule chose que nous ayons modifiée est la journée d’essai, explique Daina Aleksandravičienė, employer branding manager. C’est la dernière étape du processus de recrutement dans laquelle le candidat travaille pendant une journée sur une tâche particulière du poste auquel il a postulé et rencontre ses futurs collègues. Elle aide les candidats à mieux comprendre si le poste souhaité correspond à leurs attentes. » Le premier jour se déroule donc en télétravail et les formations se font à distance. Chez Unow, 10 personnes ont été recrutées depuis la rentrée de septembre et le plan d’embauche pour 2021 s’avère conséquent. Pierre Monclos, DRH et expert en digital learning, affirme devoir« faire face à une très forte hausse de la demande de formations, à l’augmentation de notre notoriété et prévoyons de développer notre service commercial pour prendre de nouvelles parts de marché ».

©Unow

Le bien-être des collaborateurs avant tout

Certaines entreprises préfèrent décaler les recrutements pour être certaines d’accueillir les nouveaux collaborateurs dans les meilleures conditions possibles. C’est le cas de Superprof qui a fait le choix de décaler le recrutement de trois collaborateurs après le confinement estimant que « la formation d’entrée est trop compliquée à faire distance ». Pour contribuer au bien-être de ses équipes et de ses clients, la plateforme a organisé des lives Facebook gratuits avec un coach sportif et a imposé aux professeurs d’établir un suivi auprès de leurs élèves.

Le télétravail s’est aussi développé et restera possible après la pandémie, selon les entreprises, pour le bien-être des équipes. Unow permettait déjà le télétravail à hauteur de deux jours par semaine mais il sera désormais possible de le pratiquer jusqu’à quatre jours par semaine. 
« De plus en plus d’entreprises permettent à nos prestataires d’être en télétravail une fois par semaine, détaille Alizé Marty, et puis nos directeurs ont compris que même à la maison le travail était correctement fait donc ils nous accordent une grande confiance. » Vinted a réalisé des enquêtes internes pour savoir ce que leurs équipes préféraient et ils voient que «la tendance est à l'équilibre entre le télétravail et le présentiel », les employés préférant passer quelques jours par semaine dans le bureau et quelques jours à distance. Pendant les confinements, l’entreprise lituanienne a permis à ses employés d’assister gratuitement à des séances avec un psychologue, des séances de sport et a même initié des activités éducatives pour qu’après les heures d’écoles, les enfants ne gênent pas leurs parents qui travaillent.


Les solutions pour augmenter ses forces de production sans recruter

En lançant sa plateforme de recrutement MediaSchool Carrières à partir de janvier 2021, le groupe d’enseignement supérieur souhaite favoriser l’employabilité de ses étudiants et anciens étudiants en leur proposant de bénéficier du réseau d’entreprises et de partenaires du groupe. Franck Papazian, le Président du groupe, affirme que « tout mettre en œuvre pour qu’ils exercent leurs métiers est notre mission. Chez MediaSchool, l’employabilité de nos étudiants est devenue une obsession qui m’anime. » L’objectif de la plateforme est de permettre à tous de trouver un stage, une alternance qui leur conviennent et de trouver un emploi stable une fois leur formation terminée. Toutes les entreprises, les ressources humaines ou chasseurs de tête sont donc invitées à y mettre leurs offres de stage, alternance ou travail dans les secteurs de la communication, du web/digital, de la transition écologique et solidaire, de la mode, de l’informatique, du tourisme, du journalisme, de la production audiovisuelle et de l’événementiel et du management du sport. Vous pouvez découvrir pourquoi créer votre compte et le créer en cliquant ici.

Si vous avez besoin de renfort ponctuel pour des missions courtes (de 2 heures à quatre mois maximum), grâce à son système de matching personnalisé, la plateforme StaffMe vous mettra en contact en 24h avec des jeunes freelances, pour vos besoins dans tous types de secteurs (santé, grande distribution, logistique, vente ...) en présentiel ou en distanciel. StaffMe a comme vocation d’être un « tremplin vers l’emploi » pour les jeunes, et aide ses utilisateurs à optimiser leur employabilité notamment via son organisme de formation : StaffMe Academy.

Voilà, vous avez tous les outils pour décider ou non de continuer à recruter malgré la crise sanitaire.