Alina Garmonshikova, responsable événementiel pour l’hôtel 1K ****

Alors que rien ne la prédestinait à travailler pour un hôtel 4 étoiles en France, Alina Garmonshikova revient sur son parcours depuis la Russie en passant par Paris School of Tourism & Communication (ex-EPH), détaille son métier de responsable événementiel et livre quelques conseils aux étudiant.e.s.

Alors que rien ne la prédestinait à travailler pour un hôtel 4 étoiles en France, Alina Garmonshikova revient sur son parcours depuis la Russie en passant par Paris School of Tourism & Communication (ex-EPH), détaille son métier de responsable événementiel et livre quelques conseils aux étudiant.e.s.

Grâce à sa force de caractère, Alina Garmonshikova a réussi à s’épanouir en tant que responsable événementiel de l’hôtel parisien 1K****.

Née d’une famille modeste dans une petite ville de Russie, sa force de caractère lui a permis de réussir à décrocher un contrat d’études, puis de travail. Avant de poser définitivement ses valises, la jeune fille de 29 ans était déjà venue en France lors de deux séjours linguistiques de « deux et trois semaines en tant que bénévole dans le sanctuaire de Lourdes puis à Notre-Dame de la Salette ». « Quand je suis revenue en France à 22 ans, raconte-t-elle, j’ai commencé par être jeune fille au pair et puis comme en Russie j’ai été diplômée pour être enseignante des langues française et anglaise, je suis restée. » 

Paris School of Tourism & Communication ou rien 

 

Pour sa poursuite d’étude, elle a choisi l’université de Saint-Quentin en Yvelines (78) où elle fera sa troisième année d’études supérieures en hôtellerie et tourisme avant de rejoindre l’EPH (devenue par la suite Paris School of Tourism & Communication) en 2015. « Je ne voulais étudier que dans cette école », avoue-t-elle. Ce qui l’a séduite ? Le programme « 360 » qui permet d’étudier le tourisme et l’événementiel, les classes de petit nombre (20 étudiant.e.s. par classe la majorité du temps), la formation personnalisée en fonction de ses appétences et le professionnalisme des intervenants. Paris School of Tourism & Communication s’est avérée être pour elle une formation totalement en phase avec ses besoins et ses envies. « J’étais dans une classe avec des gens qui avaient déjà étudié ces matières donc je n’avais pas les bases mais les intervenants ont été là pour m’aider et me donner les outils », raconte-t-elle. « On a fait beaucoup de cas pratiques pour lesquels il fallait vraiment contacter les prestataires, proposer un programme des événements, effectuer les demandes de réservation et réaliser les brochures commerciales », explique-t-elle. La formation est donc tout-à-fait en accord avec la réalité du métier

D’inspiration inca, l’entrée de l’hôtel 1K**** est à l’image du bâtiment tout entier.

Professionnelle avant le diplôme 

 

Sa première année à Paris School of Tourism & Communication, Alina l’a suivie en alternance. Elle a passé six mois dans un petit hôtel familial puis six mois chez le tour opérateur Thalasso numéro 1. Elle a ensuite compris qu’elle voulait plus être du côté événementiel, ce qui la mènera en cinquième année à effectuer un stage de six mois en tant qu’assistante Food & Beverages manager au sein de l’hôtel parisien 1K**** (Machefert Group) avant d’y décrocher son premier CDI. A son arrivée, la partie événementielle était moins développée qu’elle ne l’est actuellement, ce qui a nécessité une restructuration et refonte de l’organisation interne. « Tout le monde oubliait que j’étais stagiaire », s’amuse Alina. Avec une expérience dans la restauration et le « bagage professionnel » permis par Paris School of Tourism & Communication, la stagiaire se sent à l’aise et est force de proposition. « Une grande confiance m’a été accordée dès le début », ajoute-t-elle. A la fin de son stage, l’équipe d’1K**** lui a proposé un CDI en tant qu’assistante Food & Beverages manager puis responsable événementielle. 

Le restaurant de l’hôtel propose des spécialités péruviennes.

Un hôtel événementiel inca 

 

Le concept d’1K va bien au-delà d’un simple hôtel 4**** de 49 chambres. C’est aussi un restaurant péruvien avec des influences d’Amérique du Sud et d’Amérique Latine (le Inka), deux bars dont un « clandestin » : la Mezcaleria (en référence à l’alcool mexicain) et le Pisco (alcool péruvien), et deux espaces évènementiels à louer. L’hôtel installé au cœur du Marais a été conçu pour refléter la culture inca tout en étant haut de gamme. Alina gère les demandes entrantes de réservations de chambres et de salles pour faire des réceptions (banquets, séminaires, conférences, diners…) par exemple. Avant la Covid, l’espace pouvait recevoir jusqu’à 3 événements par semaine. Elle a eu l’occasion de travailler avec de grosses entreprises telles que LVMHNike ou encore KPMG. En plus de cette mission, elle s’occupe de la facturation événementielle, accueille les clients et prend en charge toute la partie opérationnelle le jour de l’événement. En parallèle de cette partie événementielle, elle s’occupe de coordonner toutes les équipes sur place pour assurer le bon fonctionnement de l’1K et recruter des équipes lorsque c’est nécessaire. « Tous les six mois j’embauche trois stagiaires et j’ai à cœur de leur transmettre ce que j’ai moi-même appris ici donc c’est une expérience très enrichissante pour les stagiaires. Ils touchent à tout ». En janvier elle a été promue pour s’occuper du deuxième hôtel parisien du groupe, Villa Beaumarchais****

Le bar clandestin La Mezcaleria est accessible par la cuisine du restaurant uniquement.

Être pro-actif et faire un choix motivé 

 

En tant que professionnelle et ancienne étudiante étrangère en France, Alina tient à délivrer quelques conseils aux futurs étudiant.e.s. « Il ne faut pas se mettre de limite mais montrer sa motivation et exercer son métier avec passion en étant pro-actif. Cela permet d’abord d’apprendre un maximum de choses et une fois qu’on deviencompétant, les opportunités viennent naturellement. Une proposition d’embauche par exemple ». Elle ajoute aussi qu’il faut « choisir ses études en fonction de ce quil nous plairait de faire dans la vie, ce qui nous rendrait heureux. Il faut écouter son cœur et le suivre : oser et avoir confiance en soi. Il faut savoir prendre des risques quand ils en valent la peine. »